Général

(AÉCQ) L'Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ) vient de publier son message annuel du 1er mai, intitulé "L'être humain au coeur de la souveraineté alimentaire".

En ce 1er mai 2015, nous voulons rendre hommage à tous les travailleurs et travailleuses de l'alimentation d'ici et d'ailleurs. Les personnes qui sèment et bêchent la terre, celles qui transforment les aliments et en assurent la distribution ont droit à notre reconnaissance. Leur travail est essentiel à notre survie et il répond au droit fondamental de chacun à manger à sa faim. Elles contribuent à la souveraineté alimentaire des peuples, menacée par le contrôle des semences et l'accaparement des terres. Elles tirent de la terre nourricière des ressources phénoménales pour nourrir sept milliards d'hommes et de femmes. Le respect de la personne humaine et de la terre est au cœur de notre approvisionnement en aliments.

Avec le mouvement paysan mondial appelé La Via Campesina nous pouvons définir la « souveraineté alimentaire comme le droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires »[1]. Elle exige un équilibre délicat entre les besoins des populations et les possibilités de la terre nourricière. Briser l'équilibre fragile de la terre nourricière met en péril les populations les plus vulnérables. 

Nous sommes confrontés à plusieurs défis pour préserver cet équilibre :

  • Le respect des travailleurs et travailleuses dans toute la chaine alimentaire, particulièrement des travailleurs saisonniers.
  • Le respect des habitants de la terre qui ont besoin d'une alimentation saine, à prix abordable. 
    Le respect de la terre dont les ressources ne sont pas inépuisable. 

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