• Archidiocèse

Pastorale responsable

Accompagnement de personnes à risque dans nos communautés

Pastorale responsable

Dans le but de veiller à la sécurité et à l’intégrité des personnes auxquelles elle porte le message de l’Évangile, l’Église catholique à Montréal a adopté en 2016 la politique diocésaine de pastorale responsable, qui vise à assurer à tous un environnement sain et sécuritaire, et à prévenir toute forme d'abus à l’endroit des personnes vulnérables. En juin 2018, le projet pilote a été validé par l’Archevêque et une implantation est en cours dans l’ensemble du diocèse.

Le service diocésain de la pastorale responsable est là pour soutenir l'effort des paroisses, des œuvres et des organismes diocésains dans la mise en place de mesures préventives, dans des actions de sensibilisation et des activités de formation, en biais de mécanismes d’accompagnement permettant de veiller à la saine gestion et l’encadrement du personnel salarié et bénévole.

Extrait de Formation (ci-dessous) 

Formation Virage Victimes d’Abus

La collaboration de tous est importante pour réaliser une transformation majeure pour la prévention des abus.

 

 

Ce programme vise à sensibiliser et former les membres du personnel pastoral, les marguilliers et employés des Fabriques, les catéchètes (18 ans et +) et bénévoles du SASMAD à l’impact des abus sur les victimes et à la responsabilité de chacun et de chacune de les prévenir et de les dénoncer. 

Voici quelques témoignages de participants aux colloques de l’automne 2022 :

« Je suis venu de reculons, sans conviction, car je pensais que cette formation ne me concernait pas. Mais j’ai beaucoup appris et je pense que cette formation est essentielle pour tous ». – Un marguillier  
« Je félicite le diocèse pour cette formation qui aborde des thèmes qui ont toujours été tabous ». – Une catéchète
« Une formation qui ouvre les yeux et de très bons échanges ». – Une secrétaire

 

Déjà 1100 bénévoles ont suivi cette formation. 

D'autres sessions seront offertes à l'automne 2023. Restez à l'affût ! 

Si vous avez besoin d’information, communiquez avec le service de pastorale responsable au 514 925-4300, poste 353

 

Processus de filtrage

Le filtrage, une pratique responsable liée à la gestion des ressources humaines, consiste à examiner soigneusement la candidature des personnes qui postulent à un emploi bénévole ou rémunéré. Ce processus permet de choisir les meilleurs candidats et d’écarter, autant que possible, toute personne susceptible de porter préjudice à des personnes vulnérables, enfants ou adultes.

Objectifs du filtrage

1– Créer et maintenir un environnement sain et sécuritaire.

2– S’assurer que le candidat choisi possède les aptitudes nécessaires à la réalisation de la tâche.

Étapes du filtrage

10 étapes pour le processus de recrutement

Recrutement

Description des postes

La description des postes à pourvoir définit les tâches à accomplir dans le cadre d’un service particulier ou d’une activité pastorale. La description de tâches établit quant à elle les règles et procédures précises auxquelles doivent se conformer tous les personnels engagés dans les activités pastorales. Elle permet aussi de bien évaluer le niveau de risque inhérent à chaque tâche.

Modèle de descriptions de postes

Évaluation du risque

L’évaluation du risque associé à un poste représente une étape déterminante si l’on veut choisir les mesures de filtrage les plus adéquates. Cette évaluation faite en amont sera très utile aux responsables du processus de filtrage, qui compte 10 étapes.
 

  • Les facteurs suivants servent à établir le niveau de risque d’un poste à pourvoir :

  • Profil des participants ou des bénéficiaires (âge des personnes, état physique, degré de vulnérabilité);

  • Environnement (lieu de l’activité, disposition physique, public/privé);

  • Nature de l’activité (animation, counseling, visite);

  • Type de supervision (personne présente, directe, indirecte, fréquence);

  • Nature des interactions (individuelle, groupe, intensité, intimité).
     

Exemples de facteurs de risque

Processus de recrutement

Il est fortement conseillé à toute organisation d’adopter un processus formel de recrutement, et ce tant pour les postes rémunérés que bénévoles.

Si vous désirez passer d’un cadre informel d’embauche à un processus plus encadré ou formel, nous vous recommandons de suivre les étapes suivantes :
 

  • Remise d’un écrit expliquant le poste à pourvoir ou la description de tâches associée à toute personne intéressée;

  • Explications écrites ou orales concernant l’obligation morale et légale de soumettre aux formalités d’usage tant les bénévoles désireuses d’œuvrer pour la communauté que les personnes postulant à un emploi rémunéré;

  • Fournir de l’information sur les mesures habituelles de filtrage auxquelles les candidatures seront soumises.

Sélection

Le Formulaire d’admission ou d’identification devra être complété par toute personne désireuse d’occuper un poste ou déjà en poste. Ce formulaire, qui sert à recueillir des renseignements de base (nom, coordonnées, expériences de travail, références, etc.), permettra au besoin aux divers organismes du diocèse de procéder aux vérifications habituelles, fonction du risque associé au poste convoité ou occupé.

Formulaire pour bénévole
Formulaire pour employé

Entrevue d’embauche

Toute nouvelle personne offrant ses services au niveau diocésain ou paroissial devra passer une entrevue d’embauche, qui sera menée par deux intervieweurs au minimum. Le candidat devra répondre à des questions se rapportant à son cheminement humain et professionnel (formation et expérience), à ses motivations, ainsi qu’à tout autre sujet jugé pertinent, dans le respect scrupuleux de ses droits fondamentaux garantis par les lois et chartes québécoises.

Guide pratique de l’entrevue

Vérification des références*

Tout candidat désireux d’occuper une fonction (rémunérée ou non) au diocèse devra avoir fourni au moins deux références dans son formulaire d’admission. Les personnes répondantes associées à ces références peuvent être de plusieurs types : employeurs, responsables d’association, curés, membres de la communauté, etc.; par mesure de prudence, les personnes répondantes ne peuvent avoir aucun lien familial avec le candidat postulant. La vérification d’une référence se fait le plus souvent par voie téléphonique et ne dure pas plus qu’une dizaine de minutes.

Balises pour la vérification des références

Vérification des dossiers de police*

La vérification des antécédents judiciaires se fait dans le cadre d’un protocole d’entente entre le SPVM et le Diocèse de Montréal. Le service diocésain de la pastorale responsable informera les paroisses et autres organismes des modalités d’application de ce protocole.

*Étapes réservées aux personnes occupant un poste à risque élevé.

Orientation et évaluation

Toute personne engagée est considérée en probation pour une période déterminée, dans le respect de la loi québécoise. Cette période probatoire, clairement délimitée par l’employeur, permettra de valider ou d’invalider le choix du candidat au poste. Cette période probatoire consiste essentiellement en l’étape d’orientation et de formation.

Les étapes d’orientation et de formation permettent :
 

  • de revoir avec la personne engagée les composantes de la tâche, les objectifs à atteindre et les attentes des responsables paroissiaux, ainsi que le fonctionnement interne de l’organisation (procédures, liens d’autorité, responsabilités, etc.);
     
  • de familiariser les personnes avec les outils de divers types associés à leur tâche (programmes, parcours catéchétiques, etc.);
     
  • de reconnaitre que l’employé et le bénévole ont lu et souscrit  au code d’éthique et au code de conduite  de la politique de la pastorale responsable.
     
  • de se mettre à jour par rapport à tout document nécessaire pour compléter la politique de la pastorale responsable à l’exemple du guide pour des activités en ligne dans notre souci commun de toujours favoriser un milieu sécuritaire et sain pour nos activités pastorales.


Un candidat bénévole dont la candidature aura été acceptée dans une paroisse devra obligatoirement s’engager par écrit (signature) à respecter la convention d’engagement réciproque.

Supervision et évaluation

Les modes et la fréquence des évaluations varieront selon la nature de la tâche (ou de la fonction) et les risques associés. Pour cette raison, la supervision des postes de confiance sera régulière et approfondie.

Le superviseur devra donc prévoir le mode et la fréquence d’évaluation de la personne sous sa responsabilité, l’en informer et, autant que faire se peut, soutenir de façon positive et individualisée son développement professionnel et le déploiement de ses compétences.

Suivi des participants

Après la supervision et l’évaluation du personnel pastoral rémunéré ou bénévole, il est aussi nécessaire d’assurer un suivi auprès des bénéficiaires de l’action pastorale (et de leurs familles, au besoin).

Des rencontres régulières ou des contacts téléphoniques avec les participants (et leurs familles) d’un programme ou d’une activité permettront aux responsables de s’assurer de leur qualité humaine et organisationnelle. Ces suivis permettront aussi de repérer très rapidement un individu dysfonctionnel ou aux intentions malveillantes.

Formation 2023

Formation Virage Victimes d’Abus

La collaboration de tous est importante pour réaliser une transformation majeure pour la prévention des abus.

 

 

Ce programme vise à sensibiliser et former les membres du personnel pastoral, les marguilliers et employés des Fabriques, les catéchètes (18 ans et +) et bénévoles du SASMAD à l’impact des abus sur les victimes et à la responsabilité de chacun et de chacune de les prévenir et de les dénoncer. 

Voici quelques témoignages de participants aux colloques de l’automne 2022 :

« Je suis venu de reculons, sans conviction, car je pensais que cette formation ne me concernait pas. Mais j’ai beaucoup appris et je pense que cette formation est essentielle pour tous ». – Un marguillier  
« Je félicite le diocèse pour cette formation qui aborde des thèmes qui ont toujours été tabous ». – Une catéchète
« Une formation qui ouvre les yeux et de très bons échanges ». – Une secrétaire

 

Déjà 1100 bénévoles ont suivi cette formation. 

D'autres sessions seront offertes à l'automne 2023. Restez à l'affût ! 

Si vous avez besoin d’information, communiquez avec le service de pastorale responsable au 514 925-4300, poste 353

 

 

Merci de prendre connaissance des documents suivants :

Communiqués : 

 

Module 1 : Il n’y a pas que l’abus sexuel 

 

 

Module 2 : Atteint jusqu’au cœur 

 

Vous désirez porter plainte ? Communiquez avec l’Ombudsman.

« L’Archidiocèse de Montréal veut aller au fond des choses dans la recherche de la vérité et fait appel à une Ombudsman, autonome
et indépendante de l’Église, qui accueille avec bienveillance et compassion toute personne qui fait appel à elle pour déposer une
plainte à l’égard de toute forme d’abus ou de comportements inappropriés, quel que soit l’âge de la victime, ou le moment où est survenu l’abus ».  

« Nous voulons entendre les victimes et mieux les soutenir ».
 

+ Christian Lépine
archevêque de Montréal

  • Lettre de l’Archevêque
  • Système de signalement épiscopal
  • Documents sur le traitement des plaintes
  • Traitement des plaintes d’abus
  • Témoignage vidéo - Il faut le dire 
Accueillir-votre-plainte.jpg

 « Passer de la parole au geste »

Dans une lettre d’opinion publiée le 8 septembre 2018 dans les quotidiens La Presse et The Gazette, Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, appelle l’Église à se montrer ferme dans sa lutte contre les abus sexuels.


Système de Signalement Épiscopal

Les évêques du Canada lancent un service national bilingue pour signaler les situations d’abus sexuels commis ou dissimulées par un évêque. Ce service renforce leur engagement à l’égard de la responsabilité, de la reddition de comptes et de la transparence en matière d’abus sexuels commis par le clergé, et celui de faciliter davantage la guérison et la justice pour les victimes et survivants.

bloc-cecc.jpg

Traitement des plaintes d’abus 

Le rapport Capriolo a été rendu public le 25 novembre 2020 et nous avons pris l’engagement de mettre en œuvre les recommandations grâce au travail d’un Comité coprésidé par l’honorable Pepita G. Capriolo et Mgr Lépine. Il en résulte un processus de traitement des plaintes centré sur la victime, où toutes les formes d’abus et de comportements inappropriés sont incluses et où l’âge de la victime n’est plus déterminant. La présence d’une Ombudsman, la création d’un Comité consultatif laïque de cinq membres, dont un survivant, et des enquêtes faites par des experts externes, permettront de traiter chaque plainte avec diligence et respect.

iphone-388387_1280.jpg

Témoignage vidéo - Il faut le dire

 

Sous cet onglet, on retrouve le rapport de l’honorable Pepita G. Capriolo, rendu public en novembre 2020. Le rapport visait à comprendre qui faisait quoi, quand, dans le traitement des plaintes visant l'ex-prêtre Brian Boucher, durant sa carrière au sein de l’Église catholique de Montréal.

 

Nous avons diffusé un communiqué le 9 juin 2022 sur le rapport de l’honorable André Denis sur ses deux mandats portant sur l’examen des dossiers personnels de toutes les personnes vivantes, incluant les personnes actives ou à la retraite, ayant servi dans neuf diocèses, en 1940 et 2022, ainsi que sur un audit statistique afin de recenser les abus sexuels confirmés ou bien fondés, ayant été imputés à tout évêque, prêtre, diacre permanent, membre du personnel employé par un diocèse ou du personnel pastoral ayant œuvré en paroisse entre les années 1940 et 2021. 

  1. Communiqué du 9 juin 2022

  2. Rapport de l’honorable André Denis  
     

En juin 2016, notre archevêque Mgr Christian Lépine publiait le décret sur la Politique diocésaine de la pastorale responsable, qui prévoyait notamment l’implantation d’une phase pilote dans quelques paroisses de notre diocèse.

Le moment est maintenant venu de vous présenter un premier bilan de ce qui a été réalisé par les équipes pastorales paroissiales qui l’ont appliquée.

Vous trouverez sur cette page une publication mensuelle mettant en lumière l’expérience vécue par chaque paroisse engagée dans l’implantation de cette politique. Trois volets y sont présentés : démarches effectuées, défis rencontrés et accomplissements réalisés, et ce afin de saluer l’effort déployé par les curés et les coordonnateurs-rices paroissiaux-ales qui ont mis en pratique cette pastorale responsable.

Si vous êtes curé d’une paroisse du diocèse de Montréal et que vous désirez mettre en œuvre ces nouvelles normes diocésaines, veuillez communiquer avec le coordonnateur diocésain du Service de la pastorale responsable. Il se fera un plaisir de vous accompagner en vous fournissant notamment tous les outils nécessaires pour cette  démarche.

La politique diocésaine de pastorale responsable a comme principaux objectifs d’assurer un environnement sain et sécuritaire pour tous, tout en prévenant toute forme d'abus à l’endroit des personnes vulnérables.

Bilan des paroisses pilotes :


Saint-Joachim

Saint-François-de-Montmorency-Laval

St. Ignatius of Loyola

Sainte-Rose-de-Lima

Purification de la Bienheurese-Vierge-Marie et Notre-Dame-des-Champs

Notre-Dame-de-la-Trinité

Saint-Donat

Sainte-Marguerite-Bourgeoys

Saint-Théophile et Sainte-Dorothée

Saint- Luc

Le service diocésain de la pastorale responsable désire que l’ensemble des paroisses, des œuvres et organismes diocésains, mettent en place un mécanisme d’encadrement du personnel salarié et bénévole au moyen du processus de filtrage. L’intégration dans leur mode d’opération des mesures préventives composant ce processus permettra d’atteindre ainsi les objectifs de la politique de la pastorale responsable.

Coordonnées :

 

Marylène Valade, responsable
514-925-4300 #353 
 

Sr Jacqueline Tchamgbade, coordonnatrice du volet formation
514-925-4300 # 288

 

Service de la Pastorale Responsable
2000, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Qc)
H3H 1G4
514-925-4300 #353 
pastoresponsable@diocesemontreal.org