Montréal

Le dimanche de la Divine Miséricorde s’est fêté en grand, comme il est devenu de coutume, en l’Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Verdun, rue Wellington.

Le curé Laurent Ravenda tenait à ce que ce soit son équipe responsable de l'œuvre de Jésus miséricordieux qui témoigne de cette journée toujours très courue.

Madame Gisèle Joannette travaille à cet organisme à but non lucratif depuis 2003, mais depuis sa retraite en 2011, elle y est temps plein.  

« Je ne fais que continuer l'œuvre de Jeanne d'Arc Sicard qui s'était dévouée pour la Divine miséricorde depuis plus de 25 ans. Elle travaillait souvent jusqu'à minuit, vous savez ! Elle s'est battue avec les commerçants, les imprimeurs... ah ! Il faut être une femme d'affaires tenace pour garder le fort ! J'étais certaine que j'étais incapable de m'occuper d'une telle entreprise... Il faut croire que le Seigneur se sert des incapables, et les rend capables ! »

Gisèle Joannette n'est pas certaine, mais elle croit que c'est la 35e année que le Dimanche de la divine Miséricorde est célébré ici à Verdun. Cette année, il est venu 1028 personnes exactement, presque autant qu'à l'Année de la Miséricorde en 2016, où on avait atteint des records d'affluences.

Encore cette année, L'œuvre de Jésus miséricordieux a su impliquer beaucoup de monde, notamment la participation des Frères franciscains de l'Emmanuel qui ont animé le chapelet ainsi que la procession dans les rues. Accompagné par l'aumônier du lieu, le père Stéphane Roy, tout l'avant-midi était consacré à l'adoration du saint Sacrement. « Le frère Denis-Antoine s'occupe de tout, ajoute Mme Joannette, je lui donne carte blanche ! »  

Une dizaine de prêtres ont répondu à l'appel, et se sont installés un peu partout dans l'église pour confesser sans arrêt de 13 h 30 à 17 h 30. On faisait la ligne selon sa langue maternelle.  

Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, était de la partie. En fin d'après-midi, il a célébré la messe, accompagné par la plupart des prêtres présents. Dans son homélie, il a insisté sur cette fausse idée que nous nous faisons souvent de Dieu : « On pense souvent que Jésus nous abandonne... Soyez sans crainte, il ne vous oublie jamais ! C'est juste qu'il agit d'une façon différente. » 

Pour Mme Joannette, ce message est très important : « Tous les ans, plein de gens découvrent la miséricorde du Seigneur... Ils en témoignent. Ils s'émerveillent, car ils viennent tout à coup de découvrir que Dieu n'est que miséricorde... C'est beau. »

L'œuvre, au fond, ne fait qu'obéir au grand désir du Seigneur Jésus, adressé à sainte Faustine il y a presque 100 ans : « Je désire que le monde entier connaisse ma miséricorde » (pj. 687 in « Petit journal » de sr Faustine).

L'Oeuvre de Jésus miséricordieux est un organisme à but non lucratif. Sa mission est de faire connaître la miséricorde de Dieu par une diversité de documents venus tout droit du couvent des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à Varsovie en Pologne. Tout le continent américain s'alimente ici au petit magasin du sous-sol.