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Les années de préparation (1799 - 1840)

Texte

Ignace Bourget naît le 30 octobre 1799 à St-Joseph-de-Lévis, fils de Pierre Bourget et de Thérèse Paradis, « habitants », selon le terme de l'époque, bien enracinés dans leur terre et dans leur foi. Il est le onzième enfant d'une famille qui en comptera treize.

En 1811, il entre au petit Séminaire de Québec. Pendant les sept années de ses études dans cette institution, il se fera remarquer par ses attitudes de foi et sa grande piété.

Admis au Grand Séminaire de Québec, il est tonsuré le 11 août 1818, puis, un mois plus tard, orienté vers le séminaire de Nicolet. Il y passera trois ans à enseigner le latin, en même temps qu'il poursuivra sa formation théologique.

En janvier 1821, Mgr Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec, le nomme secrétaire de Mgr Jean-Jacques Lartigue qui vient d'être fait évêque auxiliaire de Québec pour le district de Montréal. Un an plus tard, Ignace Bourget reçoit, de Mgr Lartigue, l'ordination sacerdotale en la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Pendant les quelque dix-neuf années où il travaillera aux côtés de Mgr Lartigue à titre de secrétaire puis de vicaire général, puis d'évêque coadjuteur, il sera pour lui un disciple sûr, un ami fidèle, un confident, un collaborateur intime. L'influence du premier évêque de Montréal marquera certainement l'épiscopat du deuxième.

Ainsi, au lendemain de son ordination, Mgr Lartigue demandera à l'abbé Bourget de voir à la construction de l'église Saint-Jacques, dont il deviendra ensuite le chapelain, de même qu'il lui confiera la direction des vingt séminaristes logés dans la maison épiscopale jouxtant l'église-cathédrale.

Pendant la décennie 1825-1835 notamment, Ignace Bourget appuiera les luttes soutenues par Mgr Lartigue, participant à ses fatigues, ses soucis, ses humiliations.

Le secrétaire devenu vicaire général en 1835, recevra de Mgr Lartigue l'ordination épiscopale comme évêque coadjuteur avec future succession, le 25 juillet 1837, en la fête de saint Jacques le Majeur. Mgr Ignace Bourget s'emploiera particulièrement, pendant trois années, à visiter les paroisses d'un si vaste diocèse.

La mort de Mgr Jean-Jacques Lartigue, le 19 avril 1840, jour de Pâques, l'affecte profondément.