Montréal

Comme il le fait depuis plusieurs années, notre Archevêque, Mgr Lépine a, lors de la messe spéciale qu’il a célébrée dimanche 1er octobre dernier, réuni autour de lui les adultes qui ont récemment reçu le baptême, l’eucharistie et la confirmation durant la Vigile pascale. Certains sont venus avec leurs parrains, marraines ou les personnes avec lesquelles ils avaient cheminé durant le temps d’initiation à la vie chrétienne. D’autres étaient accompagnés par les membres de leurs familles. 

Pour notre Église diocésaine, la célébration eucharistique de ce jour a été l’occasion de renouer avec une tradition qui remonte aux premiers siècles du christianisme : L’accueil de néophytes

Cette année, une vingtaine de personnes parmi lesquelles les néophytes et les baptisés de l’an passé ont répondu à cette invitation. 

Dans son homélie, Mgr Lépine a exhorté les néophytes à faire de Jésus-Christ le centre de leur vie. « Vous avez été attirés par Jésus-Christ et avez parcouru un bout de chemin avec Lui. Vivez par Lui, avec Lui et en Lui. Ainsi, Il aura un impact sur votre vie, l’enrichira et la transformera »

À la fin de la communion, juste après l’oraison, c’est à ce moment précis qu’a eu lieu la déposition du vêtement blanc. À l’appel de leurs noms, les néophytes se sont avancés dans la nef centrale. Ils ont remis l’écharpe blanche qu’ils portaient à leur cou, avant d’être accueillis, avec les baptisés qui célébraient le premier anniversaire de leur baptême, par Monseigneur Lépine pour un moment d’échange. 

À travers ce geste simple, notre Archevêque n’a pas seulement noué des relations pastorales avec les nouveaux membres de notre Église diocésaine. Il les a reconnectés à celle-ci. En enlevant l’écharpe blanche, ces derniers ont symboliquement montré qu’ils sont prêts à prendre leur place au sein de la communauté. Apparemment, plus rien ne les distingue désormais des autres chrétiens. Avec eux et comme eux, ils sont tous invités à conserver intérieurement l’éclat de ce vêtement, à en témoigner en prenant effectivement la place qui est la leur dans la communauté, et en œuvrant aussi bien à sa transformation qu’à l’humanisation du monde de notre temps.  

Après la bénédiction finale, chacun est retourné chez lui, appelé et envoyé pour « travailler aussi à ma Vigne »